Les étrennes culturelles d’Arte

Un nouvel horaire de grande écoute – le samedi à 20 heures –, une identité graphique rajeunie, des sujets qui s’adressent au plus grand nombre sans céder à l’exigence de contenu…, le magazine culturel hebdomadaire « Metropolis » diffusé sur Arte fait peau neuve en 2007. Incarnation du changement, la nouvelle rédactrice en chef, Rebecca Manzoni, est issue des rangs de France-Inter où elle présente régulièrement le magazine « Eclectik ». Pour Metropolis, La journaliste orchestre la fabrication de l’émission, depuis le choix des sujets jusqu’à l’enregistrement de sa voix en postproduction, en passant par le montage… Avec une équipe réunie autour du réalisateur Loïc Prigent, Rebecca Manzoni dit vouloir s’amuser tout en proposant un programme consistant. Elle a « envie de donner envie de culture », avec des sujets ludiques et originaux, ainsi Esthétique de la gueule de bois, programmé au lendemain des fêtes de fin d’année. Tous les pans de la création artistique sont abordés, dans un souci d’équilibre et un parti pris d’éclectisme : patrimoine, pratiques culturelles ou économie de la culture. L’édition du 20 janvier en est le reflet avec à la fois les premiers temples de l’humanité ; Kaida : la danse des fantômes, le nouveau spectacle de la chorégraphe Meryl Tankard ; et les façons de « Changer le monde, avec des gestes tous simples… ».
Ni supports promotionnels, ni comptes rendus culturels, les reportages adoptent des points de vue décalés, à l’exemple de « Tintin détourné » (le 6 janvier), une étude des parodies de Tintin à l’occasion du centenaire d’Hergé.
Par ailleurs, heureuse initiative, « Metropolis » est désormais consultable en ligne durant une semaine après sa diffusion. Les entretiens y sont repris in extenso et les prochains sommaires sont annoncés.