Étude - La recherche sur le vitrail, comme un art à part entière, détaché de l’architecture, date de la Seconde Guerre mondiale et des démontages massifs des vitraux des églises de France pour les mettre à l’abri des bombardements.
Le service des monuments historiques réalise cette opération de dépose à la Sainte-Chapelle dès 1938. Au total, on estime que 50 000 m2 de vitraux anciens ont été démontés. Cette proximité avec l’œuvre amène à la réévaluation de cet art du feu. C’est dans la lignée du Vitrail français en 1958, qui compte les plus grands historiens comme André Chastel et Louis Grodecki, que paraît cette nouvelle somme intitulée sobrement Vitrail. Elle rassemble des essais de chercheurs qui viennent actualiser les connaissances depuis les années 1960, depuis le verre archéologique du VIe siècle jusqu’à ceux de Jean-Michel Alberola à la cathédrale de Nevers en 2008. L’ensemble est illustré d’une nouvelle campagne photographique de six cents images.
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Le vitrail dans tous ses états
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Abonnez-vous dès 1 €Sous la direction de Véronique David et Michel Hérold, Vitrail. Ve-XXIe siècle, Éditions du patrimoine, 592 p., 150 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°676 du 1 février 2015, avec le titre suivant : Le vitrail dans tous ses états