Augmenté dans sa nouvelle édition d’une courte préface, cet ouvrage développe une analyse des œuvres produites dans les années 1990-2000 par une douzaine d’artistes, à travers le prisme de leur rapport au temps.
Revenant sur les grandes avancées de la recherche sociale, philosophique et scientifique dans ce domaine, Christine Macel revendique par ailleurs une approche sensible autant qu’intellectuelle. De ce point de vue, le chapitre consacré à Raymond Hains est particulièrement savoureux. L’auteure a en effet bien connu « l’ancien décolleur d’affiches » et livre à son sujet de nombreuses anecdotes. Le temps du vivant a par ailleurs, constate-t-elle, intégré les œuvres d’artistes comme Philippe Parreno et Anri Sala, étudiés ici. On pourra s’étonner que Pierre Huyghe soit présent seulement à travers le visuel de couverture. Et consulter avec intérêt les sections consacrées à Cerith Wyn Ewans, Ján Mancuska, Michel Blazy, Michel François, Roman Signer, Gabriel Orozco, Thomas Demand, Koo Jeong A et Tobias Rehberger.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le temps pris
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Le temps pris