Georges Marteau fut l’un de ceux qui se passionnèrent pour les objets venus de l’Orient au tournant du XXe siècle.
Il légua une grande partie de sa collection exceptionnelle de 3 000 œuvres à la Bibliothèque nationale de France et au Musée du Louvre, qui lui a rendu hommage à travers une exposition tenue entre juin 2019 et janvier 2020, accompagnée de ce catalogue. Directeur d’une fabrique de cartes à jouer, il commence sa collection par les cartes orientales, avant de l’étendre à l’art japonais et aux livres persans. Ce personnage original au goût prononcé pour les œuvres sur papier se distingue des orientalistes, davantage intéressés par les tapis ou les fragments de décor. De nombreuses pages peintes détachées de leur manuscrit d’origine sont présentées dans cet ouvrage, qui tente de rétablir l’environnement textuel auquel elles étaient rattachées. La dernière partie est consacrée au développement du regard du connoisseur : malgré des connaissances limitées, les collectionneurs tentent de comprendre ces œuvres et Georges Marteau identifia des peintres en analysant les signatures ou le papier. Un ouvrage qui part à la découverte d’une personnalité de collectionneur et éclaire un pan mal connu de l’art islamique.
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Le goût de l’Orient
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°732 du 1 mars 2020, avec le titre suivant : Le goût de l’Orient