Les éditions de L’Harmattan rééditent le livre de l’historien Giovanni Joppolo sur les premières années (1966-1969) de l’Arte Povera.
Ambitionnant de replacer le mouvement dans « la fraîcheur de sa proposition initiale », le spécialiste de l’art italien rappelle le projet des artistes de l’Arte Povera. L’intérêt de son étude réside dans les chapitres consacrés aux artistes du mouvement (Kounellis, Merz, Penone, Pistoletto…) et à leurs attitudes originelles. Seul regret : que cette étude courte mais pertinente, comme le veut la collection dans laquelle elle s’inscrit (L’art en bref), n’ait pas été complétée, vingt-quatre ans après sa première parution en 1996, d’une nouvelle vision critique.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°736 du 1 septembre 2020, avec le titre suivant : L’Arte Povera