1946. La guerre est terminée, enfin. Alberto Giacometti a 45 ans.
Dans les années 1920, Giacometti a absorbé la fin du mouvement cubiste, puis s’est rapproché de Breton et des surréalistes. Après la guerre, c’est l’abstraction qui a le vent en poupe. Giacometti ose faire le choix de la figuration. Il lui reste 20 années à vivre et à créer. Pendant ces années, il donne forme à ses plus grands chefs-d’œuvre, qui expriment une humanité à la fois blessée et en mutation, à l’instar de L’homme qui marche. Le Temps de Giacometti (1946-1966), catalogue de l’exposition du même nom qui se tient aux Abattoirs de Toulouse jusqu’au 21 janvier 2024, déroule et analyse cette période de la maturité où Giacometti se rapproche de la pensée existentialiste et continue d’explorer le rapport de l’œuvre à l’espace et au vide. Illustré d’archives et d’œuvres de la Fondation Giacometti, dont des sculptures, peintures ou gravures que l’artiste avait eu à cœur de garder en nombre, cet ouvrage captivant et documenté nous introduit au plus près de la pensée et de la création de Giacometti.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’âge mur de Giacometti
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°770 du 1 décembre 2023, avec le titre suivant : L’âge mur de Giacometti