D’une vision surréaliste à la figuration d’un « corps sans prix », en passant par une abstraction d’abord éclatée puis davantage écrite, l’œuvre peint de Judith Reigl reste encore mal connu. L’ouvrage monographique que lui consacre Marcelin Pleynet est l’occasion d’en apprécier l’ampleur, la rigueur et la liberté formelle. Depuis cinquante ans, à l’écart des effets de modes, la peinture de Reigl impose une sorte de résistance à toutes les crispations du monde contemporain. Constituée de séries, l’œuvre participe à ce qu’André Breton nommait sans erreur, dès le début des années 50, le « grand sacré ».
- Marcelin Pleynet, Judith Reigl, éd. Adam Biro, 144 p., 43 euros.
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Judith Reigl
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°534 du 1 mars 2002, avec le titre suivant : Judith Reigl