On croirait voir apparaître Suzuki Miekichi harmonisant son récit avec le talent de Utamaro. Que nenni ! C’est bel et bien sous la plume lyrique de l’autrice Brigitte Delpech et sous les pinceaux domptés par Anja Klauss que s’envole notre imagination sur les traces d’Inabata et l’Oiseau d’argent.
Ce conte original, déployé dans un Japon médiéval fantasmé, séduit autant par la qualité de son phrasé poétique épique, mariant habilement l’hyperbole et l’onirisme, que par le soin maniaque apporté aux illustrations. Le choix du papier, les combinaisons gracieuses de motifs traditionnels végétaux dignes des washis, les plans plats et les forts contours linéaires, les personnages inventés évoquant les estampes de Kiyonaga sur fonds micacés nous transportent en un battement d’ailes dans un univers japoniste inspiré et envoûtant.
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Inabata et l’Oiseau d’argent
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°729 du 1 décembre 2019, avec le titre suivant : Inabata et l’Oiseau d’argent