Les grèves de 2019 avaient eu raison des meilleures volontés qui désiraient se rendre à Karlsruhe (près de Strasbourg, en Allemagne) afin de voir l’exposition « Hans Baldung Grien.
Sacré|profane ». La pandémie de Covid-19 n’aura à son tour pas facilité la diffusion de son catalogue fraîchement traduit – chose remarquable – en français. Ces deux handicaps ne retirent rien à l’importance de ces deux événements. Redécouvert à la fin du XIXe siècle, Hans Baldung Grien (1484-1545) n’avait eu avant 2019 qu’une seule rétrospective importante, à Karlsruhe déjà, en… 1959. Il était donc grand temps que la Kunsthalle conçoive une nouvelle exposition d’envergure (60 tableaux, 13 vitraux, 60 dessins, 66 estampes) faisant le point des connaissances sur ce peintre important, qu’il n’est pas exagéré de rapprocher de ses contemporains Dürer – dont il a été le compagnon d’atelier – et Grünewald. Avec ses 500 pages, ses nombreux essais et son catalogue qui apporte un éclairage savant sur chaque œuvre reproduite, l’ouvrage reste un objet incontournable pour tout amateur d’art qui se respecte.
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Hans Baldung Grien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Hans Baldung Grien