« La tour Eiffel […], c’est […] le déshonneur de Paris. » Ainsi protestent les artistes en 1887 contre l’érection, pour l’Exposition universelle de 1889, de l’« odieuse colonne de tôle boulonnée ».
À ces diatribes, Gustave Eiffel va répondre à travers articles et entretiens sur l’esthétique (« Je crois, pour ma part, que la tour aura sa beauté propre ») et sur l’utilité scientifique (« les savants sont unanimes ») et militaire de la tour, écrivant au passage sa propre histoire. Et de l’utilité, la tour « a frappé l’imagination même des peuples les plus primitifs » !, écrit l’industriel avec beaucoup de lucidité. Ce qui assurément allait dans le sens des affaires des Ateliers de construction Eiffel.
Gustave Eiffel, Les Grandes constructions métalliques, Les Éditions de l’amateur, collection Sépia, 144 p., 60 ill., 15 euros
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Gustave Eiffel : Les Grandes constructions métalliques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Gustave Eiffel : Les Grandes constructions métalliques