Germaine Richier (1902-1959) est l’un des plus grands sculpteurs du siècle dernier. Mais qui le sait ? Picasso, lui, le savait, qui lui aurait confié un jour qu’ils étaient de « la même famille ».
Cela explique que l’artiste soit aujourd’hui exposée au Musée Picasso d’Antibes, qui réalise à cette occasion un catalogue en partenariat avec le Musée Beelden aan Zee de La Haye. Réunissant des essais de plusieurs historiens de l’art, dont Valérie Da Costa et Jean-Louis Andral, ce catalogue met l’accent sur les dessins et, surtout, sur les gravures de Richier. La gravure, qu’elle pratique de 1947 à 1950, permet à l’artiste de se confronter autrement à la matière. Elle est un prolongement de sa sculpture. L’ouvrage montre d’ailleurs les allers-retours réalisés entre les deux techniques, où l’homme est nature et la nature toujours humaine, que cela se traduise en bronze ou sur le cuivre. « Faire autrement le chemin permet de badiner, de s’alléger, d’emprunter les sentiers de traverse, les ornières, les grandes étendues tranquilles, ou réputées telles », écrit Colin Lemoine (collaborateur de L’Œil) à propos de la gravure. Et c’est bien d’un voyage qu’il s’agit ici : le nôtre sur un continent encore largement inexploré.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Germaine Richier, la magicienne
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°728 du 1 novembre 2019, avec le titre suivant : Germaine Richier, la magicienne