Il peut sembler étonnant que Mario Merz, (né en 1925, à Turin), l’un des artistes les plus importants de l’Arte Povera, n’ait eu qu’une seule grande exposition en France, en 1981. Sans doute, la publication d’une première monographie française ne saurait remplacer la vision concrète des œuvres, mais elle peut donner un large aperçu du projet esthétique de l’artiste.
Richement documenté en chronologie, événements, expositions et photographies, bien construit et écrit dans un langage clair, l’ouvrage de Françoise Ducros remplit parfaitement cette fonction monographique. Le but de la collection où il s’insère est de faire connaître l’œuvre des artistes contemporains. On peut toutefois regretter – sans doute question de pages à respecter – que l’approche menée par l’auteur à propos de la série des nombres de Fibonacci, mathématicien du XIIIe siècle dont s’est inspiré Merz, et des questions architecturales n’ait pas été menée plus loin. Ces deux parties, qui relèvent plutôt de l’essai, auraient mérité plus de développements sous cette forme, délaissant temporairement l’aspect strictement monographique afin d’ajouter un regard plus aigu qui puisse mener ailleurs le lecteur familiarisé avec l’œuvre de l’artiste italien.
Françoise Ducros, Mario Merz, éd. Flammarion, coll. La Création contemporaine, 1999, 192 p., 200 F, ISBN 2-08-012188-X.
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Françoise Ducros : Mario Merz
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Françoise Ducros : Mario Merz