Parallèlement à l’exposition qu’il consacre à Henri Focillon (1881-1943), réalisée en partenariat avec le Musée des beaux-arts de Lyon (lire le JdA n°187, 20 février 2004), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), à Paris, organise un colloque autour de cette figure majeure de l’histoire de l’art français, les 11, 12 et 13 mars.
Trois journées, pas moins, pour évoquer les différentes facettes de son enseignement et les étapes de sa carrière : son engagement dans le siècle, la diversité de ses sujets de recherche, mais aussi sa passion pour l’estampe, occidentale ou orientale. « Henri Focillon et la notion d’école » (par Colin Lemoine, INHA), « L’art moderne selon Henri Focillon » (par Christian Briend, conservateur au Musée des beaux-arts de Lyon), « Les métamorphoses de l’histoire de l’art », par Éric Darragon (professeur à Paris-I) ou encore « Le regard porté par Henri Focillon sur l’architecture gothique » par Dany Sandron (professeur à Paris-IV) font partie des grands thèmes abordés. En comparant ses travaux à ceux de ses contemporains, particulièrement en Allemagne et en Italie, l’enjeu est d’inscrire sa démarche dans une histoire plus globale. La journée du 13 mars sera consacrée à « Focillon et les arts graphiques ». Philippe Dufieux, docteur en histoire de l’art, esquissera un portrait de « Focillon dessinateur et graveur », tandis qu’Emmanuel Starcky (directeur adjoint de la direction des Musées de France), Bent Sorensen, chercheur, et Céline Bourleaud, doctorante en histoire de l’art, s’intéresseront respectivement aux « graveurs du Nord vus par Focillon », à l’« apport scientifique de la thèse sur Piranèse » et à sa vision de l’art japonais.
Plus qu’un hommage, ce colloque est l’occasion de s’interroger, avec Roland Recht (professeur au Collège de France), Alice Thomine (conseiller scientifique à l’INHA), Didier Ottinger (conservateur en chef au MNAM) ou Sylvie Lecoq-Ramond (nouvelle directrice du Musée des beaux-arts de Lyon) sur l’héritage de Focillon : que reste-t-il de son apprentissage aujourd’hui dans nos méthodes et pratiques ?
Colloque « Henri Focillon », à l’auditorium de la bibliothèque nationale de France, Paris, jeudi 11 et vendredi 12 mars, et au Musée des beaux-arts de Lyon samedi 13 mars, renseignements à l’INHA, tél. 01 47 03 76 54. À voir : « La vie des formes. Henri Focillon et les arts » (lire le JdA n° 187, 20 février 2004), jusqu’au 26 avril, Musée des beaux-arts, 20 place des Terreaux, 69001 Lyon, tél. 04 72 10 17 40.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Focillon sous toutes les formes
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°188 du 5 mars 2004, avec le titre suivant : Focillon sous toutes les formes