PARIS
Théâtre - C’est un peu comme si, au soir du 19 juin 1929, on avait pu pousser la porte de l’hôtel particulier des Noailles.
Ce jour-là est donné chez ces mécènes le Bal des matières. Le code vestimentaire ? Porter des matières inhabituelles. Les Noailles sont vêtus de toile cirée, Paul Morand a cousu des couvertures de livres sur son costume. Pour cette soirée, le peintre et scénographe Jean Hugo, descendant du grand Victor, a créé un étonnant Faust magicien : trente-et-une plaques de verre peintes par lui, projetées par une lanterne magique, accompagnées d’un livret de Louis Laloy et d'une partition de Georges Auric. Cette œuvre simple, sensible et belle, moderne, sombra dans l’oubli. Elle en sortit pour entrer dans la collection de la villa Noailles, à Hyères, en 2012. En 2015, l’INHA redonna vie à l’œuvre en commandant un nouveau livret et une création musicale. Cet ouvrage, qui en est le prolongement, nous plonge dans l’univers des Noailles tout en nous faisant découvrir le Faust magicien de Jean Hugo, cet ami de Picasso et de Cocteau qui ne chercha jamais la gloire.
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Faust magicien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°718 du 1 décembre 2018, avec le titre suivant : Faust magicien