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« Enfants d’Hiroshima et de Nagasaki – Quand le dessin devient un exutoire » sur Museum TV, avec Fabien Simode

Par L'Œil · lejournaldesarts.fr

Le 12 mars 2019 - 174 mots

PARIS

Août 1945 : le pays du Soleil Levant connait un cataclysme sans précédent dans l’histoire de l’Humanité. Les Etats-Unis envoient deux bombes nucléaires sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki.

Champignons atomiques sur Hiroshima (gauche) et Nagasaki (droite), photos prises respectivement les 8 et 9 août 1945 par George R. Caron et Charles Levy, deux soldats américains
Champignons atomiques sur Hiroshima (gauche) et Nagasaki (droite), photos prises respectivement les 8 et 9 août 1945 par George R. Caron et Charles Levy, deux soldats américains

De cette catastrophe, naît une génération « d’Hibakusha », soit les survivants des bombardements. C’est le cas de deux artistes « brut » japonais : Masaki Hironaka et Yukio Karaki. Enfants, ils ont assisté à la catastrophe et, s’ils ont survécu, en ont été profondément touchés, traumatisés. Hironaka, âgé de 6 ans au moment du drame, a créé des centaines de dessins au stylo où seul le rouge, couleur des corps brûlés, surgit. Karaki avait 15 ans et ce n’est que 40 ans plus tard qu’il a, pinceau en main, immortalisé cette tragédie. 

Invité de « La Grande Galerie » d’Art News de la chaîne Museum TV, le 11 février 2019, le rédacteur en chef de L’Œil, Fabien Simode, comparait leurs œuvres à une « thérapie », un moyen d’extérioriser et d’exprimer leurs traumatismes. Découvrez le reportage dans son intégralité ici :

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