« L’art conceptuel fut son salut », rappelle l’écrivain Thomas Clerc dans la présentation du recueil de textes inédits, publié par P.
O.L, quinze ans après la mort de l’artiste et écrivain, en 2007, à l’âge de 42 ans. La littérature également, mais dans la sensibilité qui fut la sienne, plus proche de celle de Raymond Roussel ou de Michel Butor que de l’autofiction. Édouard Levé ne s’est jamais laissé enfermer dans aucun style, comme en témoignent de son vivant Œuvres (faux catalogue d’œuvres de l’artiste jamais réalisées), Autoportrait (transposition en littérale de ce genre pictural) ou Suicide remis à son éditeur, Paul Otchakovsly-Laurens, quelques jours avant de se donner la mort. Issus du fonds Édouard Levé conservé à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Imec), les textes rassemblés affinent, par leur variété, le regard que l’on pouvait avoir de l’auteur et de son œuvre multiple. De son dictionnaire tout personnel reconstitué ressort ainsi son humour que l’on retrouve tout aussi affuté dans Amérique, épopée populaire, roman inachevé dont le premier chapitre fait écho au livre de photographies publié par Édouard Levé aux éditions Léo Scheer, en 2006.
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Édouard Levé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°761 du 1 janvier 2023, avec le titre suivant : Édouard Levé