Comment diable se fait-il que Gérard Fromanger, fondateur de l’Atelier populaire des Beaux-Arts, qui produisit des centaines d’affiches et de slogans de Mai 68, expose dans un lieu régi par les rois de l’hypermarché, les Leclerc ? C’est la question que soulevait l’exposition inaugurale du Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture, en juillet 2012.
Aujourd’hui, pour fêter le 10e anniversaire du lieu, à Landerneau, dans le Finistère, le fils de ceux qui firent rentrer la culture dans les grandes surfaces, Michel-Édouard Leclerc, fondateur du projet, et Marie-Pierre Bathany, directrice du fonds, reviennent sur la naissance de cette fondation qui ambitionne de rendre l’art accessible à tous, ainsi que sur chacune des vingt expositions qui ont jalonné son histoire, de Miró et Giacometti à Enki Bilal, en passant par Hartung. Un récit sous la forme d’un entretien avec la critique d’art Anaël Pigeat, abondamment illustré, qui a le mérite de nous communiquer les arcanes de ce lieu qui ne se veut pas musée et qui a su attirer 1,5 million de visiteurs depuis son ouverture.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°767 du 1 septembre 2023, avec le titre suivant : Distributeur d’art