Avec la publication de Build and Destroy, David De Beyter boucle sept ans de travail sur le big bangers, pratique amateur associant courses automobiles et crashs.
Concentrées dans le nord de la France, en Belgique et au Royaume-Uni, ces courses regroupent un certain nombre de personnes dont « le rituel de destruction n’est porté par aucun discours politique ni intention artistique », précise l’artiste, mais uniquement guidé par la beauté du crash et ce qu’il en résulte en tôle froissée. Mélange de photogrammes de film 16 mm et d’extraits d’archives familiales axées sur les gestes préparatoires à ces courses, leur déroulement et les « autos sculptures » obtenues au final, ce livre d’artiste sans texte ne cherche pas à raconter ou à expliquer. On n’y trouvera aucun texte. Il est un essai visuel, vif et choral d’une liberté et d’une richesse formelle rare, plus proche du cinéma que de la photographie, construit à partir de recadrages, répétitions d’images, virages des couleurs et séquences montées en une série de cuts (coupures), toniques et percutants.
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David De Beyter
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°759 du 1 novembre 2022, avec le titre suivant : David De Beyter