MAROC - La période de règne de la dynastie des Saadiens, qui s’étend du milieu du XVIe siècle à 1660, a longtemps été dépréciée par les historiens de l’art au profit de leurs prédécesseurs.
Pour Xavier Salmon, directeur du département des arts graphiques au Musée du Louvre, il ne s’agit pas du tout d’une période de déclin mais d’un véritable âge d’or. La ville de Marrakech, capitale des sultans saadiens, s’enrichit à cette époque de plusieurs monuments encore aujourd’hui inaccessibles aux non-musulmans. Le soutien du ministère des Affaires islamiques marocain a été déterminant pour la documentation de cet ouvrage. Les nombreux détails des décors sculptés et autres mosaïques colorées, livrés par un auteur a priori non spécialiste mais passionné par son sujet, permettent d’appréhender méthodiquement les édifices, davantage que sur le terrain. L’ensemble reste cependant un peu ardu pour les non-initiés aux arts de l’Islam.
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Chefs-d'oeuvre ignorés
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°701 du 1 mai 2017, avec le titre suivant : Chefs-d'oeuvre ignorés