Si les impressionnistes sont aujourd’hui dans les musées, c’est grâce à Gustave Caillebotte (1848-1894).
Ce documentaire réalisé en images d’archives retrace sa passion pour la peinture, ses amitiés, inimitiés et l’acharnement qu’il voue à faire légitimer l’impressionnisme. Savamment rythmé, ce film plonge au cœur des peintures, au plus près des textures. On se laisse aussi volontiers emporter par les photographies du Paris du baron Haussmann, que le peintre a beaucoup représenté. Il s’est aussi intéressé aux sujets masculins et a même été l’un des seuls à représenter des scènes de nus masculins au bain. Il a essuyé des reproches relatifs à sa plus célèbre toile, Les Raboteurs de parquet, un sujet jugé un peu trop trivial. Mais les toiles ne mentent pas, il a bien été un peintre de talent couplé d’un homme d’affaires averti. Il a collectionné les œuvres des peintres impressionnistes, qui ne faisaient pas l’unanimité, dans un but bien précis, celui de léguer sa collection à sa mort aux institutions muséales.
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Ce que l’impressionnisme doit à Caillebotte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Ce que l’impressionnisme doit à Caillebotte