L’horreur a été maintes fois racontée, à la télévision, dans les journaux… Elle l’est cette fois encore, mais expédiée en moins de deux pages, sans dessin ni photographie, dans le seul chapitre à n’être pas illustré.
Pour Jean-Luc Porquet, la tuerie de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, n’effacera jamais la carrière de Jean Cabut, alias Cabu, né en 1938 à Châlons-sur-Marne – un comble pour cet anti-militariste. Dans une passionnante biographie du plus connu des caricaturistes de presse français, le journaliste du Canard enchaîné raconte l’enfance de celui qui fut redevable à son père de lui interdire de sortir le soir. Cet « anti-moutonnier » systématique, entré en dessin en 1952 lors d’un concours qui lui fit gagner un vélo, a nourri son trait à celui de Dubout, exerçant d’abord son humour dans des crayonnés signés Kbu. Entré chez Hara-Kiri,Pilote puis Charlie Hebdo (1969-1982), après avoir passé vingt-sept mois en Algérie, Cabu fait irruption dans les foyers grâce à William Leymergie qui lui fait intégrer la bande de Dorothée. Puisée aux sources de ses amis proches, dont l’ami Georges Schmitt, Cabu, une vie de dessinateur raconte le dessinateur par le menu : sa passion pour Trenet, le jazz – il intervenait dans l’émission de son amie Laure Albernhe sur TSF Jazz –, ses personnages (le beauf, le grand Duduche…), etc. Tout ce qui a fait que nous fûmes, et resterons toujours, Cabu.
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Cabu, une vie de dessinateur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°726 du 1 septembre 2019, avec le titre suivant : Cabu, une vie de dessinateur