Florence, 1473. Dans un lieu reculé de la cité des lys, Pipo et Alessandro se retrouvent pour consommer leur amour illicite. Dans la Toscane des Médicis, l’homosexualité est synonyme d’amende. De mort en cas de récidive.
Pipo est le sobriquet de Filippino Lippi, jeune âme chaleureuse qui travaille comme apprenti dans l’atelier de son amant. De douze ans son aîné, Alessandro Filipepi est, lui, un maître dont le carnet de commande se noircit chaque jour davantage. Son surnom de Botticello – petit tonneau – ne sied pas à sa silhouette, élancée comme une Vénus. Peu importe. Après tout, lui et Pipo ne s’apprêtent-ils pas à révolutionner l’art occidental ?
Avec Le Rêve Botticelli, Sophie Chauveau livre un roman documenté, où l’histoire dispute le charnel. La vie de Botticelli en toile de fond, le lecteur rencontre Vinci, Ghirlandajo, Pérugin, Pic de la Mirandole…, traverse les années fastes du mécénat de Laurent de Médicis et celles, plus sombres, inspirées par Savonarole. Surtout, le lecteur assiste à l’effloraison de l’artiste moderne, né au début du quattrocento avec Masaccio. Un roman idéal pour passer l’été en compagnie du… Printemps.
Sophie Chauveau, Le Rêve Botticelli, Éditions Télémaque, 359 p., 21 €.
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Botticelli ne fait pas seulement Le Printemps
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°582 du 1 juillet 2006, avec le titre suivant : Botticelli ne fait pas seulement Le Printemps