« Il s’appelait Richard Parkes Bonington. Nous l’aimions tous », écrit Eugène Delacroix en 1861.
Par ces mots, deux ans avant sa mort, le peintre évoque l’un de ses amis de jeunesse, qui fut aussi l’un des artistes les plus influents de sa génération à une époque fourmillant de talents, et qui fonda, avec lui et Géricault, le romantisme. Pourtant, la carrière de cet artiste virtuose ne dura qu’une petite décennie : Richard Parkes Bonington mourut le 23 septembre 1828 à Londres, un mois avant son 26e anniversaire, de la tuberculose ou du traitement expérimental qui lui était administré. Il fut oublié. Le magnifique livre de Patrick Noon nous fait découvrir la richesse de son œuvre (plus de 400 peintures et aquarelles, et autant de dessins) qu’il fait dialoguer avec les œuvres de Delacroix. On s’émerveille en découvrant avec ravissement ce poète romantique de la lumière, qui fut aussi un contemporain de William Turner, au point de se surprendre à souffrir, deux siècles plus tard, de sa mort prématurée…
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Bonington, l’ami virtuose de Delacroix
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°770 du 1 décembre 2023, avec le titre suivant : Bonington, l’ami virtuose de Delacroix