Michel Pastoureau signe la fin d’une aventure éditoriale entamée au Seuil il y a plus de vingt ans : une histoire des couleurs en Occident de l’Antiquité à nos jours, qui aura vu paraître six monographies consacrées au Bleu (2000), au Noir (2008), au Vert (2013), au Rouge (2016), au Jaune (2019) et, donc, aujourd’hui, au Blanc, couleur de la pureté, du sacré et des rois.
Pour les lecteurs qui, comme nous, auront appris à l’école que le blanc n’est pas une couleur, l’historien des couleurs rappelle qu’elle fut pourtant bien considérée comme telle durant des siècles, jusqu’à la découverte du spectre des couleurs par Newton en 1666 qui écarta le blanc et le noir de l’ordre chromatique, pour le redevenir aujourd’hui. Comme toujours chez Michel Pastoureau, le texte, d’une grande clarté, fourmille de connaissances et d’intelligence, accompagné par de nombreuses illustrations d’œuvres magnifiquement reproduites des portraits du Fayoum, de Botticelli, de la splendide Tête de Kéros (IIIe millénaire av. J.-C.) jusqu’au Carré blanc sur fond blanc de Malevitch, summum du genre.
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Blanc, une histoire des couleurs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Blanc, une histoire des couleurs