Danse - Un carré blanc sur plateau noir, quadrillé de néons. Puis un danseur qui mime en silence les mouvements d’un cheval.
La performance est presque conceptuelle, et il faut l’arrivée des trois autres danseurs et des Quatre saisons de Vivaldi pour que la grammaire d’Anne Teresa De Keersmaeker, l’une des plus grandes chorégraphes mondiales, se mette enfin en place. Quand tout est posé, le propos chorégraphique apparaît soudain, à la fois libre et géométriquement structuré, sur un tapis de danse strié de lignes, de courbes et de spirales. Les éléments (la neige, le vent, le froid, le feu), les animaux (chevaux, ânes, chiens, oiseaux), les humains et les créatures mythologiques sont autant de motifs qui interrogent notre rapport à la nature, à ses rythmes et aux menaces qui pèsent sur elle. Glisser sur un lac gelé ou tituber lors une soirée d’ivresse en été inspirent une chorégraphie qui monte en intensité, se jouant des codes du hip-hop comme de ceux du ballet classique et de la danse baroque, dans une grande inventivité formelle.
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Au rythme de la nature
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : Au rythme de la nature