Tableaux d’honneur

« On espère que ce troisième rendez-avous consolidera ce salon, né du besoin de promouvoir les tableaux anciens, car il y avait un vrai manque », confie Maurizio Canesso, aux commandes de l’événement. Vingt-deux participants, pour moitié français, exposent des œuvres de qualité, depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin du XIXe siècle. Si certains ne sont pas revenus, comme la galerie romaine Massimo Megna, le salon compte quatre nouveaux arrivants, dont Coll & Cortés (Madrid) et le Lyonnais Michel Descours. La peinture religieuse reste très présente.

Éric Coatalem propose un tondo intime de La Vierge préparant la bouillie de l’Enfant Jésus. Coll & Cortès montre Jésus chassant les marchands du Temple, du Guerchin, quand la Galerie Sanct Lucas expose Jésus sur la mer de Galilée, de Paul Bril. De beaux portraits sont aussi mis à l’honneur, comme la très belle Tête de sainte, d’Artemisia Gentileschi exposée par la Galerie Cesare Lampronti, le Portrait d’une dame de qualité, de François Clouet et atelier chez Jacques Leegenhoek ou bien encore Étude d’un vieil homme de Rubens, accrochée par la Weiss Gallery. Il faut s’arrêter devant La Foire de village, d’Étienne Seurat, que la galerie Didier Aaron a présentée pour la première fois à la Tefaf en mars, L’Auberge Saint-Michel, de Pieter Brueghel chez De Jonckheere, ou bien encore Le Triomphe de la Sagesse divine sur le Démon, l’Avarice et l’Hérésie, de Domenico Piola proposée par la Galerie Canesso.