L’interdiction d’importation sur le territoire américain de certains objets cambodgiens en pierre se répercutera sur la Semaine asiatique à New York (lire le JdA n° 98, 4 février).
Peu de sculptures khmères étaient présentées à l’Asian Art Fair, mais les marchands londoniens Alexander Götz, John Eskenazi ou Spink & Son en proposaient une ou deux chaque année. Ils pourront toujours le faire, à condition de prouver que les œuvres ont bien quitté le Cambodge avant le 2 décembre 1999. L’interdiction n’étant pas rétroactive, les marchands et les collectionneurs ayant importé des sculptures aux États-Unis avant cette date pourront les prêter, les exposer et les exporter. Rena Moulopoulos, directrice du département international de Sotheby’s, souligne que "les collectionneurs et les marchands se posent beaucoup plus de questions au sujet de ces sculptures, depuis l’entrée en vigueur de la législation. Cette plus grande sensibilisation ne pourra qu’aider à restreindre l’arrivée sur le marché de sculptures khmères illicitement exportées."
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Restriction des importations de sculptures khmères
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°101 du 17 mars 2000, avec le titre suivant : Restriction des importations de sculptures khmères