Le verdict, prononcé par la cour fédérale de New York, est tombé fin avril : un an et un jour de prison et 7,5 millions de dollars d’amende pour Alfred Taubman, ancien président de Sotheby’s. Il a été reconnu coupable d’avoir mené des tractations avec Christie’s pour fixer, de 1993 à 1999, le montant des commissions dues par les clients et ainsi empêcher le jeu de la concurrence. Anthony Tennant, son homologue chez Christie’s au moment des faits, encourt une peine similaire mais n’a pas souhaité quitter son Royaume-Uni natal d’où il ne peut être extradé. Le préjudice pour les clients des deux maisons – dont 100 000 ont porté plainte et seront dédommagés – est estimé à 400 millions de dollars. A l’époque PDG de Sotheby’s, Diana Brooks a écopé de six mois de résidence surveillée, 350 000 dollars d’amende et 1 000 heures de travaux d’intérêt général, mais les autres dirigeants de Christie’s ont été amnistiés pour avoir tout de suite accepté de coopérer avec la justice.
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Quand la justice s’en mêle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°537 du 1 juin 2002, avec le titre suivant : Quand la justice s’en mêle