Voilà quarante ans que Pernod Ricard fait appel à un artiste pour illustrer son rapport annuel. Comment concevoir une œuvre qui trouve sa place dans ce contexte, avec pour contrainte de devoir utiliser comme modèles des salariés du Groupe ?
Après Olaf Breuning l’an dernier, c’était cette année à la photographe australienne Vee Speers, installée à Paris, de réussir l’exercice. Travail sur la lumière, mise en scène accessoirisée de portraits : Vee Speers s’est fait connaître pour ses séries à l’étrangeté intemporelle comme Birthday Party, Bulletproof ou Bordello, dont le livre fut préfacé par Karl Lagerfeld. Un univers assez éloigné des concepts de transition managériale et de réorganisation auxquels cette commande devait faire écho. Le thème de la transmission, qui donne son nom à la série, a servi de fil conducteur à neuf diptyques présentant des duos de collaborateurs « créateurs de convivialité » travaillant à distance et rapprochés le temps d’un cliché. Transformés par les costumes et les maquillages, ils prennent ainsi part à l’image de marque du Groupe. Depuis cinq ans, ce dernier fait plus volontiers appel à des artistes photographes. « La pratique photographique, grâce à l’essor du numérique, est devenue particulièrement ludique et conviviale, explique Olivier Cavil, directeur de communication Pernod Ricard. Elle est partagée immédiatement et circule sur tous les réseaux, qu’ils soient professionnels ou personnels. » La série fera également l’objet d’une exposition à la School Gallery à Paris.
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Pernod Ricard & Vee Speers
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°676 du 1 février 2015, avec le titre suivant : Pernod Ricard & Vee Speers