Sous l’immense verrière du Grand Palais, en novembre, 128 galeries et 23 éditeurs ont rivalisé en pièces d’exception, en partis pris, en accrochages, qui ont donné à la seizième édition de Paris Photo une allure et une qualité sans précédent dans l’histoire de ce salon plus que jamais leader sur la scène internationale.
Parallèlement, la programmation de débats et de rencontres avec des personnalités du médium, et David Lynch en guest star, couplée à la présentation par trois institutions étrangères et un collectionneur privé d’un échantillon de leurs collections, ont renforcé l’attrait du salon, où toutes les époques et tous les genres en photographie étaient représentés. Il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets.
De 450 euros pour une miniature de Masao Yamamoto (Galerie Camera Obscura) à 2,7 millions d’euros TTC pour un ensemble de vingt-quatre portraits d’August Sander chez Feroz Gallery (Bonn). Public, grands commissaires internationaux, institutions, collectionneurs étrangers (surtout américains) sont venus plus nombreux que d’habitude. Pour le plus grand bonheur de certains galeristes qui se disent « très enthousiastes » au vu des ventes et des contacts pris. D’autres n’y ont pas trouvé leur compte malgré la qualité de leur stand, les ventes parfois ne couvrant même pas les frais engagés pour la location des stands – 433 euros HT le m2, non compris les spots, les murs et le personnel. La concurrence a été rude. Seule crainte devant cette course à l’excellence, celle de voir des galeries pourtant importantes, en particulier parisiennes, ne plus pouvoir, ou vouloir, y participer.
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« Paris Photo dans la course à l’excellence »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°653 du 1 janvier 2013, avec le titre suivant : « Paris Photo dans la course à l’excellence »