La seconde édition de la foire reprise par Art Basel marche dans les pas de la première année.
La deuxième édition de Paris+ par Art Basel ressemblera beaucoup à la précédente. Toujours contrainte par la jauge limitée du Grand Palais éphémère, la foire réunit 154 galeries, dont plus d’un tiers disposent d’espaces en France. Art Basel respecte ainsi son engagement initial de conserver une proportion importante de galeries « locales » (seules deux recalées par rapport à l’an dernier, Andréhn-Schiptjenko et Mitterrand), tout en affirmant son identité internationale à travers les provenances très variées de l’ensemble de ses participants – en tout, 33 pays et territoires différents sont représentés. 16 nouveaux exposants font leur entrée dans la sélection : sept sur le secteur principal, les neuf autres au titre de galeries émergentes. Parmi les nouvelles venues, on note le renfort de trois galeries américaines d’avant-garde (Blum & Poe de Los Angeles, Bortolami et P·P·O·W de New York), mais aussi l’arrivée remarquée de Landau Fine Art (Montréal), une enseigne du second marché spécialisée dans les chefs-d’œuvre du XXe siècle. À défaut d’un grand remaniement, on note enfin une petite montée en grade : quatre galeries figurant l’an dernier sur le secteur émergent intègrent le secteur principal, notamment les enseignes parisiennes Anne Barrault et Édouard Montassut. Cette fois encore, la foire fait valoir le dialogue instauré dans ses allées, et jusque sur certains stands, entre des noms historiques et des artistes apparus ces 20 dernières années, tout en incluant l’Art brut (Andrew Edlin Gallery de New York et Christian Berst de Paris) et en s’ouvrant à l’art indigène (A Gentil Carioca de Rio de Janeiro). Enfin Paris+ était attendue sur son circuit « Hors les murs » et sur les liens qu’elle entend tisser depuis le début avec d’autres champs culturels, tels que le cinéma, la danse, mais aussi le design et la mode. Le programme d’expositions publiques, gratuit, reste cependant très semblable à celui développé les années passées par la Fiac, si ce n’est que deux nouveaux lieux y figurent, le palais d’Iéna, où se tenaient déjà des expositions, et le parvis de l’Institut de France. Il faudra vraisemblablement attendre 2024, et le retour au Grand Palais, pour voir apparaître de véritables innovations.
Djamel Tatah, consacré cette année par une exposition personnelle au Musée Fabre, à Montpellier, a rejoint la galerie il y a cinq ans. Ses œuvres sont une exploration de la couleur et du silence.
Galerie Salle principale
Venu à l’art après des études scientifiques en écologie, Jean-Baptiste Perret filme en longs plans contemplatifs une vie rurale au plus près de la nature et des gens.
Hauser & Wirth
La cote du peintre américain George Condo, tenant d’un cubisme psychologique, connaît une progression constante ces dernières années.
Galerie Christophe Gaillard
Issu de la scène graffiti, Pablo Tomek en mélange les codes avec ceux de la peinture expressionniste abstraite, tout en empruntant aux techniques de chantier.
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Paris+ par Art Basel dans la continuité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°768 du 1 octobre 2023, avec le titre suivant : Paris+ par Art Basel dans la continuité