Alors que la Galerie Claude Bernard montre au même moment des œuvres des années 1950 où l’artiste évoluait dans un style « figuratif expressionniste », la Galerie Kamel Mennour, qui en gère désormais l’estate, offre une exposition solo à Maryan (1927-1977), né Pinchas Burstein au sud-est de Cracovie dans une famille juive polonaise, en s’appuyant sur le commissariat de Lucas Djaou.
Cet accrochage est principalement axé sur les années pop de l’artiste, concomitantes à son arrivée aux Etats-Unis, en 1962. La présentation très soignée (une quarantaine d’œuvres réunies, peintures et dessins), avec ses cimaises colorées créant des continuités et ruptures avec l’œuvre musicale de Maryan, met particulièrement à l’honneur ce peintre singulier, à la fois pop, expressionniste et brut, dont les personnages grotesques, les plages de couleurs vives et le cerné cartoonesque ont beaucoup influencé Peter Saul, Keith Haring, Robert Combas ou encore Philip Guston. Compter entre 20 000 et 100 000 euros.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Maryan - En galerie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°754 du 1 mai 2022, avec le titre suivant : Maryan - En galerie