Jusqu’au 4 août, Anthony d’Offay expose quarante tableaux abstraits, de petit et grand format, exécutés par Gerhard Richter dans son atelier de Cologne ces trois dernières années.
"Gerhard Richter : Painting in the Nineties" comprend aussi une reproduction photographique cibachrome d’une de ses compositions originales sur rouleau de papier de toilette, et "Souvenirs", soixante-quatre petites peintures carrées, découpées dans une toile plus grande dont la surface ne satisfaisait pas l’artiste.
Trois nouvelles publications comportent notamment une traduction anglaise de ses écrits, présentés par Hans Ulrich Obrist, et un fac-similé de "Stammheim", une série de vingt-trois pages "surpeintes" du témoignage de Pieter Bakkar Schut sur l’incarcération et la mort de trois membres de la fraction terroriste Armée Rouge, un sujet déjà abordé par l’artiste il y a sept ans dans quinze tableaux intitulés "18 octobre 1977".
Les treize sculptures en bronze de Miró proposées par Annely Juda Fine Art, jusqu’au 24 juin, sont des moulages d’assemblages exécutés par l’artiste dans son atelier de Palma, de 1956 jusqu’à sa mort, en 1983. S’y ajoutent une exceptionnelle sculpture en céramique peinte et six œuvres sur papier à l’aquarelle, au crayon ou à la gouache.
Une série de vingt nouvelles gravures d’Antoni Tàpies est exposée en avant-première chez Alan Cristea, jusqu’au 24 juin.
Pour sa seconde exposition chez Victoria Miro, jusqu’au 30 juin, Brad Lochore a peint quatre nouveaux tableaux dans la veine de la grande et belle peinture en ombre, actuellement visible à la Saatchi Collection, pour "Young British Artists IV".
Avec deux grandes peintures à l’huile – dont Union Black, une nouvelle et splendide composition monochrome en échiquier –, plusieurs toiles de format plus modeste, quatre pastels et deux aquarelles, Waddington nous présente, du 7 juin au 8 juillet, la production de Sean Scully dont on n’avait pas revu le travail depuis sa participation au Turner Prize de 1993.
Marlborough Fine Art commémore cinquante ans de gravures de Lucian Freud et publie le catalogue raisonné de son œuvre gravé par Craig Hartley. L’exposition "Lucian Freud : a print retrospective 1946-1995" réunit, du 7 juin au 8 juillet, la totalité des eaux-fortes de l’artiste – dont plusieurs feuilles gravées au début de sa carrière et éditées à peu d’exemplaires –, omettant uniquement les images corrigées sur épreuve mais jamais publiées. Les gravures les plus récentes, publiées par Matthew Marks à New York et déjà exposées par la galerie à Art 95, sont The Reclining Figure, The Egyptian Book et un portrait de feu Leigh Bowery.
Laurent Delaye s’associe à Lance Entwhistle pour présenter, jusqu’au 17 juin, douze mois de production de Simon English, découvert lors de "Young British Artists III" à la Saatchi Collection l’an passé. Dans un espace loué pour la circonstance au 4e étage de Barrett Street, Laurent Delaye, l’agent de l’artiste, expose six peintures déjà vendues à des collections privées, tandis qu’Entwhistle accroche des œuvres à peine sèches.
Laurent Delaye enchaînera dans le même espace avec le travail exécuté récemment par James Rielly, lorsqu’il était boursier du Momart à la Tate Gallery de Liverpool (du 21 juin au 29 juillet).
Tim Head et Tacita Dean sont à la Frith Street Gallery jusqu’au 1er juillet. Pendant qu’une rétrospective de son œuvre circule dans plusieurs musées allemands, Tim Head continue à disséquer les symboles et les codes de l’emballage alimentaire dans une projection intitulée "Exquisite Corpse" (Cadavre exquis). C’est sa première exposition à Londres depuis sa rétrospective à la Whitechapel Art Gallery en 1993. La pièce maîtresse de l’exposition de Tacita Dean, "Dew of Gold" (Rosée d’or), est un petit film consistant en deux photographies et une collection de dessins à la feuille d’or.
Parmi les expositions recensées dans le dernier numéro, rappelons : Damien Hirst à White Cube (jusqu’au 1er juillet), Rachel Whiteread chez Karsten Schubert (jusqu’au 24 juin) ainsi que Richard Deacon et Thomas Schütte chez Lisson (jusqu’au 1er juillet).
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Londres : Lucian Freud, cinquante ans de gravure
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°15 du 1 juin 1995, avec le titre suivant : Londres : Lucian Freud, cinquante ans de gravure