Les ventes d’art d’après-guerre et contemporain organisées pendant la foire Frieze début octobre ont rapporté plus de 245 millions d’euros, un produit meilleur que celui des années précédentes.
Londres.« Les ventes d’art d’après guerre et d’art contemporain du soir ont totalisé un montant record pour une session organisée à Londres pendant [la foire] Frieze, et viennent confirmer la place centrale de la ville dans le marché de l’art mondial. » Ainsi Edmond Francey, responsable du département de l’art d’après-guerre et de l’art contemporain chez Christie’s Londres, a-t-il commenté, avec les éléments de langage traditionnels, la session organisée par sa société dans la capitale britannique les 6 et 7 octobre. Et en effet, eu égard au nombre de ventes organisées, d’œuvres échangées, et au total global cumulé avec Sotheby’s en marge de la foire, le signal envoyé au marché est positif. Cette année, ce volume d’affaires total se monte à 218 millions de livres sterling (environ 245 M€), enregistrant une hausse de près de 34 % par rapport à l’an dernier – qui n’était certes pas un très bon cru. Plus intéressant, c’est également une hausse très importante par rapport à 2015.
C’est Christie’s (avec un nombre bien supérieur d’œuvres) qui mène la danse, et de loin, avec un chiffre d’affaires de 131,7 millions de livres (148,3 M€). La maison de ventes a judicieusement remanié son calendrier pour organiser un nombre maximum de ventes parallèlement à la foire. La société a même fait venir une vente d’art moyen-oriental de Dubaï, place de vente sinistrée par son plan de licenciements mondial. Présentée le soir par l’auctionneer, la star de cette session britannique a pourtant reçu un camouflet : pas une enchère n’a été offerte pour Study of Red Pope, une toile de Francis Bacon présentée sans garantie, fait assez exceptionnel pour être souligné (estimation de 60 à 90 M€ environ). Dans le même temps, Robert Mapplethorpe obtenait un nouveau record avec un bel autoportrait cédé 548 750 livres sterling (quelque 620 087 €).
Le prochain rendez-vous du grand échiquier mondial qu’est devenu le marché de l’art a lieu à Paris durant la Fiac qui, comme Londres avec Frieze, n’aura jamais vu tant de ventes se dérouler cette année.
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Londres envoie un signal positif au marché
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°487 du 20 octobre 2017, avec le titre suivant : Londres envoie un signal positif au marché