LONDRES / ROYAUME-UNI
La deuxième édition de la vente érotique de Sotheby's Londres, n’a pas atteint le résultat de l’an dernier ni son estimation.
L’auctioneer américain avait organisé en 2017 sa première vente dite « érotique ». Elle présentait 107 lots et avait atteint un total de 5,2 millions de livres (5,9 M€), dépassant l’estimation de 2 millions de livres (2,2 M€). L’édition 2018, qui s’est déroulé jeudi 15 février, le lendemain de la Saint-Valentin - présentait 90 lots, mais avec un résultat de 3,7 M£ (4,2 M€), elle n’a pas atteint son estimation de 3,8 millions de livres (4,3 M€).
Présenter une vente aux enchères sur le thème de l'érotisme pour la Saint Valentin dénote d’un humour so british. Voir même osé dans une période de #balancetonporc. La vente, organisée depuis deux ans par Constantine Frangos, réunit quinze experts de départements différents. Proposant des siècles d’érotisme, la vente présente un large ensemble d’oeuvres allant d’une copie du premier numéro de Playboy, à des statues mexicaines de l’époque pré-colombienne, en passant par le très explicite Mr et Mrs Woodman de Man Ray (1928), ou encore des tableaux de Francis Picabia.
Parmi les meilleurs ventes : Girlfriend de Klimt a été adjugée
160 000 €, ou encore La Femme Chauve-Souris d’Albert Pénot vendue 154 000 €. La vacation comprenait quelques clichés de nus masculins de Robert Mapplethorpe ou encore d’Andy Warhol, et quelques oeuvres plus féministes comme celle de Tracey Emin ou de Marlene Dumas. La vente présentait cinquante-cinq artistes hommes et seulement trois femmes. Sans hiérarchie, l’ensemble mélangeait les genres et les époques mais sans présenter de propos.
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L’érotisme fait moins recette chez Sotheby’s
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