Policier. En général, les polars qui se déroulent dans le milieu de l’art - un genre littéraire en pleine expansion - sont aussi chastes qu’érudits.
Celui-ci est plutôt licencieux, plongeant le lecteur au croisement des milieux libertins, voire sadomasochistes, et ceux des musées et de la presse artistique. Un mélange inhabituel où le personnage principal, une journaliste critique d’art qui mène une enquête sur l’assassinat dans des conditions sulfureuses de la ministre de la Culture, n’est pas elle-même indifférente à l’appel de ses sens. La ministre de la Culture ressemble diablement à Rachida Dati, aussi s’amuse-t-on à tenter de repérer les personnalités réelles dont s’est servi l’auteur pour ses personnages. L’auteur connaît bien le milieu de l’art – pour les clubs sadomaso on ne sait pas. Hélène Bonafous-Murat est en effet une experte bien connue en estampes anciennes. C’est déjà son quatrième roman, et on sent qu’elle y prend goût.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un polar très érotique dans le milieu de l’art
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Hélène Bonafous-Murat, Avancez masqués,
Le Passage, 390 pages, 19,50 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°494 du 2 février 2018, avec le titre suivant : Un polar très érotique dans le milieu de l’art