Rome. Le gouvernement Meloni a renoncé à abaisser la TVA sur l’importation des œuvres d’art, une promesse pourtant annoncée par le ministère de la Culture.
Antiquaires et galeristes italiens dénoncent une taxation excessive – 10 % contre 5,5 % en France – qui freine la compétitivité du marché. À cela s’ajoute une TVA intérieure de 22 % sur les ventes par des intermédiaires, le taux le plus élevé de l’UE. L’association des galeries et antiquaires réclame aussi un relèvement du seuil d’exportation sans licence, actuellement fixé à 13 500 euros, loin des 300 000 euros français. Face à ce manque de réformes, les professionnels alertent sur un risque de délocalisation des transactions et un effondrement du marché.
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Le marché de l’art italien déplore le maintien d’une fiscalité pénalisante
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°650 du 28 février 2025, avec le titre suivant : Le marché de l’art italien déplore le maintien d’une fiscalité pénalisante