PARIS - Le 27 février, la Cour de cassation a rendu un arrêt favorable au couple Pinault, propriétaire de la statue égyptienne Sésostris III acquise à Drouot le 10 novembre 1998.
Les Pinault contestent l’authenticité de l’œuvre en justice depuis huit ans. La Cour a cassé et annulé l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 25 mars 2002 qui les déboutait une deuxième fois de leur demande en annulation de la vente de la sculpture, sur le motif que « la référence à la période historique portée, sans réserve expresse, au catalogue n’était pas exacte ». Deux spécialistes du Musée du Louvre, précédemment désignés pour expertiser la pièce, avaient conclu que, bien que s’agissant d’une statue antique, elle ne remontait en aucun cas au règne de Sésostris III. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Paris.
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L’affaire Sésostris III va être rejugée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°255 du 16 mars 2007, avec le titre suivant : L’affaire Sésostris III va être rejugée