Bruxelles. Fondée en 2016 par Philippe Gellman (directeur général) et Marek Zabicki, la plate-forme dévolue à la gestion des collections est opérationnelle depuis le début du mois de juin.
La particularité d’Arteïa ? Avoir été conçue par des collectionneurs pour des collectionneurs. D’ailleurs, deux grandes familles de collectionneurs, Marian et Taittinger, ont rejoint le projet. La société a rapidement su convaincre les investisseurs puisque qu’elle a déjà levé 2 millions d’euros. « Nous avons poussé assez loin les fonctionnalités pour avoir un tableau de bord complet de l’ensemble de sa collection », commente Philippe Gellman. Ce « tableau de bord » a trait à la gestion des œuvres : archivage, factures d’achat, « condition reports »…, mais concerne aussi la logistique, le stockage ou l’assurance des pièces. La plate-forme dispose également d’un outil financier permettant de suivre l’évolution de la valorisation de sa collection. « Toutes ces fonctionnalités sont abordées par le biais d’une technologie de pointe et offrent une sécurité absolue. » En effet, seul le collectionneur a accès à ses données, la société ne le pouvant pas. Le secteur est prometteur. « Nous sommes sur un marché sous-équipé, qui reste à conquérir à 98 % », souligne Philippe Gellman.
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La plate-forme Arteïa, un outil pour le collectionneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°505 du 6 juillet 2018, avec le titre suivant : La plate-forme Arteïa, un outil pour le collectionneur