La peau de Di Rosa

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 14 novembre 2013 - 138 mots

« C’est la première fois que je peins sans pinceau », précise Hervé Di Rosa. De fait, pour cette nouvelle série d’œuvres, il a utilisé de fines couches et croûtes souples de peinture lorsqu’elle a séché.

PARIS - Des peaux de peintures en quelque sorte, qu’il a découpées, collées sur bois, superposées ou juxtaposées pour construire les images de cette exposition. Intitulée « Pasaje Los Azahares 41003 Sevilla », elle correspond à la 18e étape de son tour du monde commencé il y a vingt ans, à la rencontre des techniques artisanales et cultures locales. Et les couleurs sont bigarrées dans cette Andalousie dont il s’est nourri (il vit en partie à Séville depuis 2009) pour évoquer, en une trentaine de tableaux et cinq sculptures, les foules éclatantes, devantures de magasins, arène, danseuses de flamenco, Vierges et processions.

« Hervé Di Rosa »,

Galerie Louis Carré & Cie, 10, av. de Messine, 75008, tél. 01 45 62 57 07. Jusqu’au 30 novembre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°401 du 15 novembre 2013, avec le titre suivant : La peau de Di Rosa

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