PARIS
Si, pour l’heure, aucune décision n’a été prise, son président, Georges de Jonckheere n’exclut pas d’annuler le salon.
Alors que de nombreuses rumeurs circulent sur une possible annulation de la Biennale Paris - qui doit se tenir du 17 au 21 septembre au Grand Palais - en raison de la crise sanitaire, Georges de Jonckheere, nommé président de la manifestation en décembre dernier réagit : « la Biennale n’est pas, pour l’heure, annulée. Nous savons très bien que nous ne pourrons maintenir cette exposition que si nous avons la certitude de pouvoir la réaliser dans des conditions sanitaires tout à fait rassurantes. Nous sommes en relation avec la préfecture et le Grand Palais pour avoir ces informations. Le gouvernement lui-même ne s’est pas encore déclaré. Nos attendons d’avoir une visibilité pour aller de l’avant mais tous les scénarios sont envisagés ».
La décision de maintien ou d’annulation devrait être officielle autour de la mi-mai.
Si septembre semble encore bien loin, laissant encore un peu de temps pour prendre une décision, le report de l’ouverture de la collection Pinault à la Bourse de Commerce ou l’annulation du salon de l’automobile qui devait se tenir en octobre prochain font réfléchir. Et quid de la présence des galeries étrangères - ne serait-ce qu’italiennes - à Paris ? Sans parler de l’incertitude de la reprise des vols internationaux, de la réouverture des frontières ou encore de la crainte des visiteurs de se retrouver dans un espace confiné.
La Biennale Paris dispose alors de deux options : « soit nous avons une bonne nouvelle dans les semaines qui viennent : un traitement, le virus s’en va, et dans ce cas, nous opérons le programme mis en place avec sans doute quelques aménagements. Ou bien ce n’est pas le cas et donc cette année, pour septembre, octobre, novembre, le marché de l’art devra se passer de salons », résume Georges de Jonckheere.
Le Président et le SNA (Syndicat National des Antiquaires) - organisateur de l’événement - auront une décision importante à prendre. « Dans la mesure où l’on connaît maintenant les ravages de ce virus, nous ne pouvons pas nous permettre le même scénario qu’à Maastricht ».
Face à la crise sanitaire sans précédent et aux nombreuses incertitudes qui règnent, maintenir la Biennale à tout prix pourrait lui porter davantage préjudice que de la reporter.
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La Biennale Paris dans l’expectative
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