PARIS - Deux ventes d’arts premiers se sont succédé les 14 et 15 juin à Paris chez Christie’s et Sotheby’s, atteignant des montants exceptionnels.
Une figure de reliquaire Kota Ndassa du sud-est du Gabon a été adjugée 1,2 million d’euros (record pour un Kota) et, autre record, une statue de Polynésie centrale est montée à 961 000 euros, chez Christie’s. Chez Sotheby’s, la vente estimée 5 à 8 millions d’euros s’est envolée à 15,2 millions d’euros, enregistrant six records. La plus belle enchère, de 2,5 millions d’euros, est revenue à une extraordinaire figure de reliquaire byeri Fang Mvaï du Gabon (record pour une œuvre Fang). Une figure de proue de Nouvelle-Géorgie est partie à 1,5 million d’euros, décuplant son estimation basse (record pour une œuvre des îles Salomon). Un repose-pied de bâton à fouir Maori de Nouvelle-Zélande (est. 150 000 euros) a été vendu 1,2 million d’euros (record pour une pièce Maori), et un pilon zoomorphe de Papouasie-Nouvelle-Guinée (est. 80 000 euros), pour 1 million d’euros (record pour une œuvre en pierre de Nouvelle-Guinée). Notons encore un record pour une œuvre du Burkina Faso avec un masque karan wemba Mossi emporté à 960 750 euros, dix fois son estimation haute. La plupart des pièces les plus importantes ont été achetées au téléphone par deux riches enchérisseurs, un collectionneur américain et l’émir du Qatar.
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Flambée des prix pour l’art premier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°350 du 24 juin 2011, avec le titre suivant : Flambée des prix pour l’art premier