Louis de Bayser
Lancé en novembre 2017 au Palais Brongniart par la Société du salon du dessin, Fine Arts Paris est un événement quasi spécialisé, puisqu’il n’aborde que les beaux-arts (peinture, dessin et sculpture).
Le concept semble faire mouche : un an après sa création, l’espace qui lui était dévolu place de la Bourse ne suffit plus. Aussi, pour ce deuxième opus, il investit le Carrousel du Louvre, ce qui lui permet de réunir quarante-trois exposants au lieu de trente-trois l’an passé. Certains ne sont pas revenus, comme les galeries Aktis (Londres), De Jonckheere (Genève), Benjamin Proust (Londres) ou encore Brame et Lorenceau (Paris), tandis que vingt et un nouveaux arrivent – la plupart français : la galerie Malaquais, Antoine Tarantino, Mendes, Perrin, Steinitz ou encore Antoine Bechet.
La principale contrainte d’un jeune salon ? Son manque de notoriété. Alors, pour y remédier, « nous développons un programme culturel inédit avec les musées », annonce Louis de Bayser, président de la manifestation. Ainsi, pour s’ancrer davantage dans le calendrier des collectionneurs – et dans la lignée du Salon du dessin qui a instauré la Semaine du dessin –, Fine Arts Paris lance la Semaine de la sculpture, un parcours hors les murs en partenariat avec une vingtaine d’institutions (le Louvre, le Centre Pompidou, le Petit Palais…).
La sculpture est donc particulièrement à l’honneur cette année. Au fil des stands, on peut découvrir Persée délivrant Andromède, vers 1786, un groupe en plâtre de Joseph Chinard (Galerie Ratton-Ladrière) ; Tête d’orang-outan, 1930, un plâtre de François Pompon (Galerie Malaquais) ou bien encore une redécouverte chez Xavier Eeckhout, qui dévoile un bronze représentant deux jeunes chiens, de Di Palma-Falco, praticien et ami de Sandoz. Du côté des œuvres en deux dimensions, il ne faut pas manquer d’aller admirer Le Repentir du Grand Condé, de Michel II Corneille (1691-1692), un tableau préparatoire à la peinture du même sujet conservée au Musée Condé à Chantilly (Galerie de Bayser) ; un ensemble d’œuvres de Hans Hartung présentées à la Galerie de la présidence ; Sainte Radegonde prenant le voile, un fusain de Pierre Puvis de Chavannes (Talabardon & Gautier) ou Le Départ pour les champs, 1863, de Jean-François Millet (Jill Newhouse).
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Fine Arts Paris s’agrandit
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°717 du 1 novembre 2018, avec le titre suivant : Fine Arts Paris s’agrandit