CHICAGO - Autrefois l’une des plus importantes foires aux États-Unis, Art Chicago, qui s’est tenue du 7 au 10 mai, semble être à un tournant de son existence.
Devant la diminution des galeries participantes, la fréquentation en baisse de 17 % et l’absence flagrante des grandes galeries américaines et européennes, la foire prend peu à peu la dimension d’une manifestation locale, où les marchands continuent de séduire l’importante clientèle du Midwest. Les galeristes affichent néanmoins des résultats stables tout en saluant la qualité de l’organisation de Thomas Blackman and Associates. Par le biais de tarifs préférentiels, ces derniers sont parvenus à assurer la présence dynamisante de galeries d’avant-garde en provenance de la Côte ouest des États-Unis, parmi lesquelles Peres Projects et China Art Objects de Los Angeles. La photographie a tenu également une place importante à travers la présence de 17 galeristes appartenant à l’Aipad (Association of International Photography Art Dealers). Les galeries Barnoud (Dijon), Beckel Odille Boïcos (Paris) et Karsten Greve (Paris) sont les françaises à avoir participé cette année. Pendant les années 1990, Art Chicago était devenue la foire incontournable pour l’art moderne et contemporain aux États-Unis. La manifestation a néanmoins subi le contrecoup direct de l’Armory Show à New York en 2000 et du lancement d’Art Basel Miami Beach en 2002.
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Art Chicago se tourne vers la photo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°194 du 28 mai 2004, avec le titre suivant : Art Chicago se tourne vers la photo