Antoine Laurentin, dans son bureau parisien rempli de tableaux, de sculptures primitives et de livres jusqu’au plafond, précise que ce sont ses parents, collectionneurs, qui l’ont initié à l’art.
Après une licence en droit et en histoire de l’art, il devient en 1989 l’un des plus jeunes historiens de l’art à publier un catalogue raisonné. C’était sur Ferdinand du Puigaudeau (1863-1930), un peintre postimpressionniste du pays guérandais. Deux ans après, il ouvre sa première galerie : « J’étais rue Sainte-Anne à Paris. J’y ai été heureux pendant treize ans mais, à la fin, c’était devenu trop petit. Il fallait que je gagne en visibilité, c’est pourquoi j’ai commencé à multiplier les foires prestigieuses et à m’installer en 2004 dans un espace plus grand, quai Voltaire. »
Ce galeriste de second marché s’est spécialisé, via des expositions monographiques, dans les tableaux, dessins et sculptures des XIXe et XXe siècles (les romantiques, les nabis, les abstraits des années 1950), ce qui ne l’empêche pas de montrer des artistes vivants, telles Judit Reigl et Françoise Pétrovitch. « Il s’agit, poursuit ce galeriste éclectique, d’être réceptif à la nouveauté. Pour autant, je ne vends que des œuvres auxquelles j’adhère. J’aime faire partager mes goûts aux collectionneurs. » Curieux, infatigable globe-trotter, Antoine Laurentin s’ouvre plus que jamais à l’international. Fort de son succès depuis 2010 à la Tefaf de Maastricht, il vient d’ouvrir un espace de 200 m² à Bruxelles afin, dit-il, « de connaître un nouveau développement et de cultiver la différence. »
1963 Naissance à Nantes.
1989 Publication du catalogue raisonné Ferdinand du Puigaudeau.
1996 Première participation au Salon du dessin et à The International Fine Art Fair (New York).
1998 Première participation à la Biennale des antiquaires.
2004 Installation de la galerie au 23 quai Voltaire à Paris.
2010 Première participation à la Tefaf à Maastricht.
2013 Ouverture d’un nouvel espace à Bruxelles.
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Antoine Laurentin, cultivateur de différence
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°657 du 1 mai 2013, avec le titre suivant : Antoine Laurentin - Cultivateur de différence