Le 15 octobre à Drouot-Montaigne, à Paris, la SVV Cornette de Saint Cyr a dispersé la collection Alain Delon consacrée à l’art d’après guerre.
L’acteur avait réuni des œuvres de peintres français abstraits appartenant à la seconde école de Paris – soit une trentaine de pièces majoritairement achetées en vente publique –, ainsi qu’une dizaine de toiles du mouvement CoBrA. L’ensemble présentait l’avantage d’être quasi complet, relativement homogène en qualité, cohérent et bien daté. Avec 8,7 millions d’euros de recettes, soit pratiquement le double de l’estimation basse, et 100 % de lots vendus, ce fut un véritable succès commercial. La vente a été couronnée par une série de records, notamment pour Maurice Estève avec Noirbel (1957), et Constant, artist CoBrA, avec Twee Vogels (deux oiseaux) (1949), deux huiles sur toile adjugées 478 600 euros chacune. Les prix ont aussi atteint des records pour des artistes moins en vue tels Alfred Manessier, Olivier Debré, Jean Degottex, Oscar Gauthier et Jacques Germain, révisant ainsi leur cote à la hausse.
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Alain Delon, collectionneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°273 du 18 janvier 2008, avec le titre suivant : Alain Delon, collectionneur