PARIS [08.10.14] – Lancée en juin dernier, la campagne « Achetez de l’art » suscite de l’intérêt sur les réseaux sociaux mais peine à gagner en visibilité parmi les acteurs du marché de l’art.
Partant du constat que le marché de l’art souffre encore d’un déficit d’image auprès du grand public et des pouvoirs publics, Guillaume Horen (43 ans) a lancé en juin 2014 la campagne de communication « Achetez de l’art ». Ce consultant en communication numérique et amateur d’art qui accompagne depuis plusieurs années des acteurs du marché de l’art dans leur présence sur le web et les réseaux sociaux souhaite ainsi démocratiser le marché de l’art en faisant évoluer la perception qu’en a le grand public.
Portée par un visuel percutant - le label « Achetez de l’art » - l’initiative vise à créer une large communauté qui soutiendrait l’art et ses acteurs : maisons de ventes aux enchères, sites spécialisés, galeries, experts, antiquaires et artistes. Car, comme le précise le site Internet de la campagne, « le marché de l’art ne se résume pas à des records d’enchères à 8 chiffres ou des affaires de faux et de vol ».
Les acteurs ou amateurs d’art sont invités à soutenir la campagne en affichant le badge numérique « Achetez de l’art » sur leurs sites internet, blogs et réseaux sociaux. La boutique du site propose d’autres produits – autocollants, sacs – à diffuser le plus largement possible. Au-delà de la France, la campagne susciterait de l’intérêt en Belgique, en Suisse et au Canada selon Guillaume Horen.
L’initiative devra cependant surmonter de nombreux obstacles. La campagne voudrait séduire un très large public, composé autant de professionnels que d’amateurs. Comment les toucher efficacement avec des moyens forcément limités ? Si elle bénéficie déjà d'un nombre « important » de relais (150 sites référents selon Guillaume Horen), de soutiens et de messages d’encouragements (près de 14 000 mentions « j’aime » sur Facebook, 550 abonnés sur Twitter), elle peine cependant à se développer sur le terrain.
Par ailleurs, le modèle économique du projet est incertain, son financement repose sur la participation des acteurs du marché, peu enclins à ouvrir leur porte-monnaie en ce moment. Différentes formules de partenariat sont possibles. A ce jour, seules la Docks Art Fair et la maison de ventes aux enchères Ader comptent parmi les partenaires.
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« Achetez de l’art », une initiative louable mais incertaine
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