La galerie Delisle, sise à Toronto (Canada), expose du 16 au 27 novembre une toile de Jackson Pollock de 1,70 m sur 1,20 m proposée au prix de 50 millions de dollars.
TORONTO - En achetant cette œuvre en 1992 pour 5 dollars, Teri Horton, une femme chauffeur de poids lourds de Californie à la retraite, pensait simplement « faire une blague à une amie ». Après qu’on lui a suggéré qu’il s’agissait peut-être d’une peinture du maître de l’abstraction, elle a fait expertiser son tableau par plusieurs maisons de ventes, qui ont rejeté l’œuvre. C’est finalement un spécialiste canadien, Peter Paul Biro, qui a pu en assurer l’authenticité grâce à des empreintes laissées par Pollock sur la toile. Souhaitant vendre cette pièce en dehors des États-Unis pour se venger de l’attitude des maisons de ventes, Terri Horton a finalement trouvé un terrain d’entente avec cette nouvelle galerie canadienne. Mais le moment est-il bien choisi pour le vendre ?
Rens. www.gallerydelisle.com
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Un Pollock resurgit
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°291 du 14 novembre 2008, avec le titre suivant : Un Pollock resurgit