Paris - Lors de la clôture de Révélations, le 15 septembre dernier, Serge Nicole, son directeur et Henri Jobbé Duval, son commissaire général avaient de quoi se réjouir.
La première édition de cette biennale des métiers d’art et de la création organisée sous la nef du Grand Palais a attiré 32 000 visiteurs en quatre jours, un score tout à fait honorable, bien que légèrement en deçà de l’objectif fixé à 35 000. Les 265 exposants réunis pour la manifestation ont su attirer une clientèle à la fois française et internationale, un point satisfaisant, mais aussi susciter la curiosité des badauds. Car c’est l’originalité et sans doute également une des difficultés de ce salon que d’être destiné aussi bien aux professionnels qu’au grand public, avec des exigences parfois difficiles à concilier. Si la belle scénographie signée Adrien Gardère, également muséographe du Louvre Lens, rendait fort bien hommage au salon, son effet était altéré par l’hétérogénéité des exposants. Le meilleur côtoyait des pièces médiocres, tandis que sur les tables monumentales réservées à l’exposition d’objets phares, les pièces oscillaient entre artisanat, design et art contemporain. Quant à l’objectif stratégique du salon, mettre en lumière les métiers d’art afin de prouver leur dimension artistique, et in fine obtenir un statut, il faudra patienter encore quelque temps.
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Révélations : 32 000 visiteurs et un salon hétérogène
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°398 du 4 octobre 2013, avec le titre suivant : Révélations : 32 000 visiteurs et un salon hétérogène