Mon aventure en photographie a commencé par le livre. C’est au début des années 1970, grâce à la découverte des numéros de Photographie de A.M.G en Allemagne, que « je suis entré en photographie » », écrit Christian Bouqueret dans la préface de son livre Paris, Les livres de photographie, des années 1920 aux années 1950, paru chez Gründ au même moment que l’exposition « Voici Paris ».
Une concordance des calendriers qui n’est pas fortuite puisque le collectionneur photo a été d’abord et demeure un aussi un grand collectionneur de livres de photographie. L’un ne va pas sans l’autre. « C’est par curiosité que je suis devenu historien et spécialiste de la photographie de l’entre-deux-guerres […] Ma motivation n’était pas de collectionner mais de collecter du matériel, des informations, pour mes recherches. Mon expérience personnelle et intime avec Willy Zielke à Berlin avait été si riche que j’ai engagé les mêmes démarches avec les photographes français », précise-t-il dans l’entretien paru dans le catalogue de l’exposition. De ce travail de défricheur, de précurseur, de sauveteur aussi de pans entiers de travaux photographique révélé à travers ouvrages et expositions qu’il réalisa, est né de fait des collections sur le Bauhaus (cédée d’ailleurs au Getty quand ce dernier constituait sa collection de photographie), et plus généralement sur les années 1920-1950. Elles ne furent pas préméditées à la différence de ce qui le conduisit à ouvrir en 1990 un temps avec Marie-Claude Lebon la galerie Bouqueret Lebon qui participera aussi au développement d’une collection de photographies contemporaines, construite là davantage par coups de cœur.
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Un défricheur devenu collectionneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°378 du 2 novembre 2012, avec le titre suivant : Un défricheur devenu collectionneur